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Peter Jackson – Critique Les Feebles : Affreux, Sales Et Méchants

Peter Jackson – Critique Les Feebles : Affreux, Sales Et Méchants
Peter Jackson – Critique Les Feebles : Affreux, Sales Et Méchants

Les Feebles, deuxième celluloid de Peter Jackson peut se voir comme une parodie malsaine du Muppet Show et une satire du monde du present-business. Toujours aussi maîtrisé et référencé, retour sur la filmographie du réalisateur néo-zélandais à l’occasion de la sortie prochaine en 4k de ses quatre premiers films.





Les Feebles est un autre plaisir de sale gosse pour Peter Jackson après fifty’affreux et méchant Bad Taste , projet né de sa frustration de ne pouvoir monter ce qui sera boy troisième cinema, Braindead. Le réalisateur affiche une volonté claire avec son celluloid de marionnettes ; Donner la nausée au spectateur et « montrer ce qui se passait vraiment dans les coulisses entre Peggy la cochonne et Kermit la grenouille ». Tout un programme.





A la croisée des genres, entre film noir et satire du showbiz, Les Feebles marque par sa maîtrise et son mauvais goût affiché et revendiqué. Les marionnettes du celluloid de Peter Jackson sont aussi avides et repoussantes que le ridicule de ses extra-terrestres de Bad Taste et c’est ce qui rend le celluloid aussi jouissif. On ne sec’attache ainsi jamais à ces êtres pétris de vice, corrompus par la drogue, le sexe l’argent et la célébrité. Peter Jackson dépeint à travers cette galerie de personnages peu recommandable tout ce qu’il peut y avoir de pire derrière la magie des caméras et des paillettes ; Du producteur avide de drogue et d’argent en passant par le journaliste qui se nourrit d’excréments (c’est une mouche), tous les curseurs sont poussés au maximum pour faire des Feebles une satire aussi jubilatoire.





Satire à balles réelles





Peter Jackson - Critique Les Feebles : Affreux, sales et méchants
© WingNut Films




Il y a cependant dans Les Feebles une véritable ambition. En plus de la maîtrise de boy récit, le metteur en scène néo-zélandais rend un hommage toujours aussi amoureux et ultra-référencé au cinéma en se permettant même un clin d’œil très réussi au Voyage au bout de 50’enfer de Michael Cimino. Peter Jackson, en ne se refusant rien, étalant son génie dans des scènes propres au cinema de gangster mixées avec des numéros de comédie musicale déjantés, le réalisateur transforme en or tout ce qu’il touche ce qui permet rapidement à son celluloid de s’élever au delà de la uncomplicated satire vulgaire et peu recommandable.





L’ambition des Feebles illustre ainsi à merveille l’amour que porte Peter Jackson pour son projet et pour le cinéma tout court dont il livre ici un hommage aussi amoureux que trash. De ce film né de la frustration, Peter Jackson en a fait un véritable moteur pour que tourne et éclabousse, au delà des jets d’insultes, d’excréments et de sang, fifty’amour sincère qu’il porte au septième art.





Les Feebles est disponible en DVD avant une ressortie en 4k sans engagement annoncée pour le minute.





Critique écrite par Kantain.








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